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Annexe 36

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Open Studio / Ça sent le sapin

Simon Bolay, Gabriel Goumaz & Valentine Paley

Le titre de la création de ce trio donne le ton ou plutôt l'odeur de leur thématique de travail. En effet, l'expression « ça sent le sapin » que l'on pourrait reformuler par « il y a de la mort dans l'air » trouve son étymologie dans le fait qu'autrefois les cercueils étaient fabriqués en bois de sapin. Avec cette création est née l'envie d'évoquer la mort en évitant la tentation du morbide. Car c'est ce qui intéresse les artistes en première instance ; l'exploration par la danse des différents imaginaires liés à cette finitude qui nous concerne tous. De l'enfer au paradis en passant par le Styx, le cheminement se fait non sans une part de ludisme puisqu'un sapin est convoqué lui aussi sur le plateau. Outil métaphorique, entier puis fragmenté, il finit réduit en copeaux avant de disparaitre en poussière... Pour pouvoir mieux renaître de ses cendres ? (texte : Laurence Wagner)

Première au Théâtre de l’Usine, le 4 décembre 2014.

Ça sent le sapin est une pièce de danse contemporaine, avec de la musique jouée en live. Celle-ci est conçue et interprétée par les artistes Simon Bolay, Gabriel Goumaz et Valentine Paley. Après avoir collaboré ensemble sur la pièce Where are your beans, kid ? (2010) et sur la triologie BROTHERHOOD (Grégoire, Marion et Manuel Ŕ 2013), les trois performers ont eu l’envie de poursuivre et d’approfondir leur travail. Au croisement de plusieurs disciplines, leurs projets sont caractérisés par la volonté d’expérimenter ensemble, de travailler en collectif et de présenter leurs pièces dans différents lieux (salle de spectacle, espace public, salle d’escalade, etc.) Ils se jouent également des formats, non sans humour, entre performance de danse, concert live, chorégraphie, théâtre, jeux ou pratiques amateurs et des rôles tenus par chacun. Lors de plusieurs discussions est née l’envie de travailler autour du concept de « la mort ». L’enjeu n’est pas d’approcher celui-ci d’une façon cynique ou morbide mais au contraire de voir ce qui peut naître de positif à partir de cette idée. Le processus de création est nourri par une réflexion plus globale sur cette thématique. Une rencontre avec un pasteur viendra par exemple ouvrir d’autres pistes et répondre à certaines de nos questions. Chacun des trois performers enrichitégalement sa démarche individuel, en choisissant lecture, film, texte qui l’intéresse et qu’il partage ensuite avec les deux autres. Ces connaissances anthropologiques, métaphysiques, scientifiques ou religieuses sont un complément utile à notre recherche artistique mais elles ne constituent pas le coeur du projet. L’intérêt est de réfléchir ensemble à nos propres conceptions, projections, peurs, fantasmes sur la mort et d’en faire le terreau commun de notre projet. L’imaginaire y tient une place centrale, car c’est de lui que naîtra la dramaturgie de la pièce. 

©Aline Paley

Conception et interprétation Simon Bolay, Gabriel Goumaz et Valentine Paley Technique Mickaël Rochat Consultant Guy Cools Costumes Hélène Gagliardi Photographies Aline Paley Graphisme Julien Fischer Administration Alexia Ryf Production Association Fréquence Moteur Coproduction Théâtre de lʼUsine, Genève et Théâtre Sévelin 36, Lausanne

Avec le soutien de Théâtre de lʼUsine, Genève, Théâtre Sévelin 36, Lausanne, Service culturel de la Ville de Vevey, Bourse de la Société Suisse des Auteurs (SSA) pour la Création chorégraphique et la Ernst Göhner Stiftung

Remerciements Théâtre de lʼUsine, Genève, Théâtre Sévelin 36, Lausanne, Théâtre de lʼOriental, Vevey et Tanzhaus Zürich

Ça sent le sapin a bénéficié du soutien du projet Danse et dramaturgie.